Retour gagnant à Furiani pour le Sporting Club de Bastia

Les Bleus, pour leur première de la saison à Furiani, ont signé face à Valenciennes une prestation qui laisse augurer de belles choses pour la suite, devant un stade Armand Cesari plein à craquer.

Le Sporting Club de Bastia pénétrait sur la pelouse d'Armand Cesari accompagné de nombreux questionnements, hier soir, à 19 heures.

L'équipe, encore en construction, avec les départs et les blessures de ce début de saison, n'avait pas vraiment convaincu lors de la première journée, face à Concarneau.

C'est incroyable de battre un record vieux de sept ans, face au Paris Saint Germain, avec une rencontre de Ligue 2 contre Valenciennes

Régis Brouard

Mais cela n'avait pas empêché plus de 14.000 personnes de prendre place dans les travées de Furiani.

Ajustements

La veille, lors de sa conférence de presse, Régis Brouard avait souri lorsque les journalistes avaient partagé avec lui leurs vues sur l'organisation du11 de départ. "Ça, c'est ce que vous imaginez, vous. Mais des solutions, il y en a d'autres".

Et au coup d'envoi, effectivement, c'est un visage inattendu qu'offre le Sporting Club de Bastia. Pour pallier les carences défensives, le coach avait aligné une défense à 4, lors des rencontres précédentes. Mais hier soir, on retrouvait, dans l'axe, Dramé, Bonhert, et Roncaglia, que personne n'attendait si tôt à ce poste. Entourés, sur les côtés, des joueurs de couloir Kevin Van Den Kerkhof et Dylan Tavares.

Pour alimenter le duo offensif Djoco-Alfarela, Bouard optait pour un 6, et deux 10, Dimitri Lienard et Julien Maggiotti, tous deux fraîchement arrivés au Sporting.

Pas de tour de chauffe pour Liénard

L'entame de match est rassurante. Devant leur public Ducrocq et ses coéquipiers pressent haut des nordistes désarçonnés, multiplient les efforts, avec juste ce qu'il faut d'agressivité pour emporter l'adhésion du public bastiais.

Et très vite, les Bleus se procurent plusieurs belles occasions, dont une frappe de Lienard sortie de belle manière par louchet, le gardien valenciennois.

La fin de mi-temps est moins tranchante du côté bastiais, même s'ils conservent la maîtrise de la rencontre. Et Valenciennes se prend à espérer, ainsi que le confiait Jorge Maciel à la fin du match : "par rapport à l'engagement, il n'y a rien à dire, on était au combat. On a gagné beaucoup de premiers et de deuxièmes ballons... Et puis ça a basculé".

À la 41e minute, Dimitri Lienard, encore lui, reçoit un ballon de Djoco à l'entrée de la surface de réparation nordiste. Et d'une frappe enroulée millimétrée, il trouve la lucarne gauche de Bouchet.

Un groupe soudé

Le début de deuxième mi-temps est moins enlevé. Les Valenciennois se montrent plus conquérants, ce qui permet à la défense bastiaise, de montrer qu'elle est plus solide que ce que les observateurs redoutaient, à l'image de Dramé, très peu utilisé la saison dernière.

Mais c'est des remplaçants que va venir la délivrance. D'abord, à la 77e, avec la tête de Benjamin Santelli. L'attaquant bastiais, qui ne comptait pas ses efforts depuis sa rentrée, frôle dévie un centre de Tavares et permet au SCB de mener 2 à 0.

C'est dans les arrêts de jeu que les Bleus vont aggraver le score, lorsque Chirstophe Vincent, lui aussi entré en cours de deuxième période, pousse le ballon dans les filets après un centre devant le but de Van Den Kerkhof.

Le Sporting Club de Bastia ne pouvait mieux débuter sa saison à domicile, devant des tribunes acquises à sa cause. Une mobilisation saluée par Régis Brouard lors de sa conférence d'après match. "C'est incroyable de battre un record vieux de sept ans, face au Paris Saint Germain, avec une rencontre de Ligue 2 contre Valenciennes... Des soirées comme ça, ça va faire passer un bon week-end à tout le monde".

Pas sûr que les joueurs de Valenciennes, qui restent sur deux défaites et sept buts encaissés en deux matchs, pensent la même chose...