Justice: 3 ans d'emprisonnement requis à l'encontre des époux Giammari (CORSSAD)

Le réquisitoire dans le procès en appel du CORSSAD a été prononcé mercredi dans la soirée: 3 ans d'emprisonnement dont un avec sursis ont été demandés à l'encontre des époux Giammari, accusés de détournement de fonds publics. La cour rendra son arrêt le 16 mars.

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L'affaire du Centre d'organisation régional des services de soins et d'aide à domicile (Corssad) est rejugée depuis mercredi après-midi en appel à Bastia. Elle met en scène l'ancien directeur de cette organisme associatif, jugé pour détournements de fonds publics, ainsi que son épouse.

Le réquisitoire est tombé dans la soirée, 3 ans d'emprisonnement dont un avec sursis ont été réclamés contre les époux Giammari, L'arrêt du tribunal sera rendu le 16 mars prochain.

Le reportage de Pierre Nicolas et Christian Giugliano:

Me Callista Antoniotti Avocate du Conseil départemental de Haute-Corse
Jean-Pierre Battestini  Secrétaire départemental de la CGT
Me Benoit Bronzini de Caraffa  Avocat du couple Giammari


Un jugement trop clément selon le parquet, en première instance
Le premier procès au tribunal correctionnel avait débouché sur une simple amende pour le directeur du Corssad le 20 août dernier. Un jugement trop clément selon le parquet, qui a fait appel. L'affaire est donc réexaminée depuis mercredi après-midi à la cour d'appel de Bastia.

Le président de la structure, Jean-Jacques Giammari avait été relaxé des chefs de "complicité de détournement de fonds" et "faux et usage de faux en écriture". Virna Kramer qui était poursuivie pour "détournement de fonds publics" avait également été relaxée.

En revanche, son époux, Bernard Giammari, directeur général du Corssad et fils de Jean-Jacques Giammari, a été déclaré coupable de "détournement" et condamné à 25 000 euros d'amende.

Ni lui, ni sa compagne, n'ont été condamné pour les 500 000 euros de salaires et de primes qu'ils se sont octroyé entre 2010 et 2013. Pour le tribunal, ces salaires exorbitants ne constituaient pas une faute pénale.

Des peines bien en deçà de celles demandées le procureur de la république. En juin dernier, Nicolas Bessone, avait requis 4 ans de prison avec mandat de dépôt contre le directeur du Corssad, 2 ans contre son épouse et du sursis contre son père. Des amendes allant de 50 000 à 100 000 euros avaient également été demandées.

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