Moins de 24h après la clôture du dépôt des listes pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, un premier candidat indique déjà quitter la course à la députation en Corse : Jean-Antoine Giacomi, qui candidatait pour Forza Nova dans la deuxième circonscription de Haute-Corse.
"Je fais le choix de placer l'intérêt de ma circonscription au-dessus de ces intérêts de partis politiques". Au lendemain du dépôt officiel de sa candidature pour les élections législatives anticipées, dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, Jean-Antoine Giacomi indique finalement la retirer.
Ancien membre du Rassemblement national, et désormais cadre du mouvement souverainiste et conservateur Forza Nova, le militant de 26 ans rappelle, dans un communiqué, avoir souhaité candidater "dans une optique d'une union des droites la plus large possible sur une ligne anti-immigrationniste résolument corsiste aux fins de venir à bout du macronisme et ses déclinaisons locales".
Pas d'union des droites
Le problème : alors que des discussions étaient engagées régionalement, celles-ci n'ont pas abouti "avec la représentante locale de Reconquête ! et le RN, ce dernier ne souhaitant pas d'union et ayant pour seul intérêt la défense de sa boutique électorale", regrette le jeune homme.
D'où sa décision, poursuit-il, de ne plus se présenter. "Le principal enjeu de cette élection est de faire barrage au député sortant qui est le candidat de la gauche immigrationniste [Jean-Félix Acquaviva, député Femu et sortant du groupe Liot, ndlr], poursuit-il. À ce titre les conditions n'étant pas réunies, je retire donc ma candidature afin de ne pas disperser les voix et appelle les électeurs à voter pour le candidat représentant le mieux la lutte identitaire et anti-immigrationniste, et, ainsi, à sanctionner la politique tiers-mondiste, wokiste et cosmopolite des élus actuels."
"Le RN aura une responsabilité immense dans sa défaite"
L'ex-candidat à la députation conclut : "Je rappelle que les Corses espéraient tant l'union des droites et plus largement de tous les patriotes dans toutes les circonscriptions. En ce sens, le parti français Rassemblement national aura une responsabilité immense dans sa défaite en ayant favorisé la victoire des islamogauchistes et macronistes sur l'île".
Avec ce désistement, le nombre de candidatures déposées dans les quatre circonscriptions de l'île chute à 32, dont désormais 7 pour la deuxième circonscription de Haute-Corse.