"Une vie d'enfant" d'Henri Medori raconte l'enfance de son auteur dans le petit village du Cap Corse de Figarella au milieu du siècle dernier. Un recueil d'anecdotes empreint de nostalgie qui retrace les petites aventures d'un enfant… et de tous les autres.
"Il fallait nous rendre à la source d'eau fraîche située en haut du village. Ces délicieux instants effleuraient mes huit ans. Souvent je retrouvais, au hasard calculé, ma petite voisine que je voulais aimer."
Des récits comme celui-ci, Henri Medori en a écrit 172, pour décrire son enfance dans les rues de Figarella. Du lavoir où il aidait sa mère, au châtaigner où il défiait ses camarades à la course. Chaque recoin du village lui évoque un souvenir.
Dernier né de la famille, Henri Medori a grandi entouré de sa fratrie et de ses cousins au milieu du siècle dernier. C'est avec un pincement au cœur qu'il se souvient d'autres enfants qui vivaient près de lui à l'époque où le village abritait un orphelinat.
"On les connaissait mais on ne se fréquentait pas (...) Ils venaient des environs, de Bastia ou d'un peu plus loin aussi. C'était des enfants pupilles de la Nation. Comme je le dis dans la livre : 'A la maison d'enfants, il n'y avait pas de parents'."
Au gré des pages, le cap corsin raconte l'arrivée de l'électricité et de l'eau courante, celles de la télévision et du premier touriste. Autant d'évènements qui ravivent des souvenirs chez ses lecteurs.
"Ce sont les villages du monde entier en fait, parce que tous les enfants du monde font la même chose, c'est merveilleux", explique conquise une lectrice. Des enfants, qui à leur tour construiront leurs souvenirs dans les ruelles de Figarella et d'ailleurs...