Le plus grand baryton français est présent en Corse pour quelques jours. Ludovic Tezier s'était déjà produit l'année dernière au Palais des Gouverneurs.
Cette année, il est de retour sur l'île pour partager un peu de son savoir lyrique avec des chanteurs moins expérimentés.

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Clara n'est pas corse. Elle est venue de Paris pour avoir la chance de partager quelques moments avec Ludovic Tezier, l'un des barytons les plus respectés au monde. Et ce genre de rencontre, ça ne se refuse pas. 

On est vraiment conscients que travailler avec lui, c'est une chance incroyable. Et puis ça permet de travailler un répertoire choisi, et de glaner quelques conseils précieux. 

Ils sont une dizaine, venus de Corse et d'ailleurs, réunis dans le salon d'un appartement d'Erbalonga, face à la mer. Seul le piano droit contre le mur laisse deviner que l'on n'est pas là pour plaisanter.
 


Devant un demi-million de personnes face à la Tour Eiffel


L'homme en polo vert bronze, assis, l'air détendu, sur le canapé, les écoute chanter, avant de leur dispenser quelques conseils, d'une franchise qui peut parfois désarçonner, mais que l'on sent bienveillante. 
Habituellement, c'est lui qui chante. Et sur les plus grandes scènes du monde. 
La Scala de Milan, le Metropolitan de New-York...
Et, pourquoi pas, la Tour Eiffel, et ses 500.000 amateurs d'opéra réunis pour l'occasion...

Quand on a la chance de côtoyer, quelques heures, une telle pointure, on veut en profiter au maximum, ainsi que nous le confie Jean-Marc:

On essaie de ne pas rater une bribe, une expression, un mot. Chaque détail est important. Même quand on ne travaille pas avec lui directement, on apprend. On travaille même mieux parfois en étant observateur... 

 


Ludovic Tezier, dans le rôle du comte d'Almaviva, dans les Noces de Figaro de Mozart, sur la scène de l'opéra de Madrid / © C.Berthon


L'opéra doit rester théâtral

Alors, pour les béotiens, chanter de l'opéra, c'est chanter juste, chanter bien, et chanter fort...
Un peu réducteur, selon Ludovic Tezier. Le baryton est certes réputé pour ses grands aigus, exigés par le répertoire verdien. Mais n'a jamais oublier que chanter, c'est aussi interpréter:

L'opéra est théâtral, et doit rester théâtral, à travers l'expression. On n'est pas en train de faire de la mise en scène, avec ces jeunes chanteurs. Mais la manière de dire un rôle, de le chanter, va induire une caractérisation. Et c'est aussi ce que l'on essaie de travailler. 

Un cours particulier avec une telle star, ce n'est pas tous les jours. 
Et pourtant...
Il se murmure déjà que l'expérience pourrait être renouvelée dès l'année prochaine. 

 
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