Municipales : une union des nationalistes à Corte ?

Des bruits insistants font état d'une candidature de Vanina Borromei à Corte en mars prochain. A la tête d'une union. Une rumeur discordante dans une campagne agitée par les dissenssions au sein du camp nationaliste. Mais apparemment, rien n'est joué. 

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A Bastia, à Ajaccio, le divorce est consommé. 
Et à Porto-Vecchio, c'est tout comme. 

Qu'en sera-t-il de Corte ?
On pensait que la cité du centre de l'île suivrait, en toute logique, le chemin des principales villes de l'île. 
Et la position de Femu a Corsica, qui compte bien compter ses troupes au premier tour des prochaines municipales. 
Et marquer son indépendance. 
 



Et pourtant...
Le nom de Vanina Borromei revient fréquemment dans les discussions pour mener la campagne à Corte

la conseillère exécutive, présidente de l'office des transports, et cortenaise d'adoption depuis une vingtaine d'années, avait dévoilé ses ambitions en mars dernier. 
Lors d'une réunion publique du PNC, elle prônait "la construction d'un projet commun pour Corte". 

Dans le cas d'une candidature d'union, Marceau Simeoni, de Femu a Corsica, pourrait occuper la deuxième place. 
Le cortenais avait mené sa liste lors des précédentes échéances municipales. Et avait réuni 13 % des suffrages. 
 
 

L'incertitude demeure

On n'en est pas là...

Femu de son côté, prend soin de rappeler qu'aucun accord n'a été passé. 
Certains sont favorables à une union, mais exigeraient une plus grande ouverture de la liste à d'autres courants. 

Mais nombreux, au sein du mouvement, militent pour la canditature de Marc-Antoine Campana. 
Le jeune homme n'est pas contre, bien au contraire. 
 


Il a fait savoir que si sa candidature n'était pas retenue, il pouvait très bien partir de son côté...

Bref, on le voit, les tractations vont bon train.
Et il semble difficile de trouver un terrain d'entente à l'approche des municipales. 
Dans le camp des nationalistes. Et même au sein d'un même mouvement...
 
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