Le tribunal correctionnel de Bastia a relaxé mardi Bernard Giudicelli. Le président de la Fédération française de tennis était poursuivi pour favoritisme dans un dossier lié à la construction d'un centre de tennis près de Bastia.
Le tribunal correctionnel de Bastia a relaxé mardi après-midi Bernard Giudicelli dans ce dossier qui concernait la construction d'un centre de tennis à Lucciana en 2013, lorsqu'il était président de la ligue corse.
La justice reprochait à Bernard Giudicelli d'avoir limité la parution de l'appel d'offres pour ce chantier de 2,8 millions d'euros au site web de la ligue au lieu de l'insérer aussi dans un journal professionnel. Un entrepreneur s'estimant lésé avait porté plainte, affirmant ne pas avoir eu connaissance du marché.
"Je suis très ému et très soulagé parce que c'était vraiment un combat injuste qu'on m'a livré ", a déclaré Bernard Giudicelli.
"Aujourd'hui, je pense à tous ceux avec qui on a accompli ce projet, à tous les bénévoles qui ont donné de leur temps, à ceux qui sont ici autour de moi et à ceux qui sont malheureusement disparus et je leur dédie cette victoire parce que pour nous c'est une vraie victoire, on s'est battu pour défendre notre honneur et aujourd'hui mon honneur est sauf", a-t-il ajouté.
A l'audience fin janvier, la procureure avait requis contre Bernard Giudicelli et Paul Navari, maître d'oeuvre du chantier, une peine de six mois de prison avec sursis ainsi qu'une amende de 5.000 euros, également assortie de sursis. Leurs avocats avaient plaidé la relaxe, avançant que le favoritisme n'était pas constitué.