Pour la première fois les ânes insulaires participent au Salon de l'Agriculture. Cette année la race corse est en passe d'être reconnue
Un âne à Paris, l'image peut surprendre et pourtant Giunsani semble aussi à l'aise dans les rues de la Capitale que sur les sentiers balanins.
Un vrai Casanova qui fait les yeux doux à sa voisine la provençale et séduit le public de par ses caractéristiques.
« Avant tout il faut que l’âne Corse soit aussi esthétique que pratique. Esthétique par son élégance et pratique pour tout ce qui est travail au quotidien. » explique Olivier Fondacci de l’association nationale de l'âne corse.
Vers la reconnaissance de l'âne corse
Giunsani participe pour la première fois au Salon de l'Agriculture, accompagné de Nebulosa et de Serpentinu tous deux âgés de 8 mois.
3 ânes venus réclamer leur reconnaissance. Le dossier sera déposé au ministère de l'agriculture samedi.
« C’est une façon de valoriser l’animal afin qu’il puisse provoquer quelques vocations dans l’ile, c'est-à-dire redévelopper l’attraction animale, continuer à faire des randonnées et développer de nouvelles activité avec la production de cosmétique à base de l’ait d’ânesse » developpe Olivier Fondacci.
Diversifier l'activité
Mais le plus dur est à venir: faire vivre une race. C’est en diversifiant l’activité autour des ânes que la pérennité de la filière sera assurée.
Un animal dont l’histoire accompagne celle de l’ile et de ses habitants.