Symbole de la rupture entre la droite et la majorité territoriale dans le cadre du processus de Beauvau, une passe d'armes a eu lieu entre Valérie Bozzi et Gilles Simeoni au sujet du contexte de violences qui règne en Corse.
L'attaque était attendue, elle a bien eu lieu. La co-présidente du groupe Un Soffiu Novu, Valérie Bozzi, a mené la charge contre la majorité territoriale et en particulier Gilles Simeoni.
Depuis le 26 avril dernier, le groupe de droite à l'Assemblée de Corse a indiqué faire opérer une rupture avec les nationalistes dans le cadre du processus de Beauvau.
Deux motifs sont mis en avant : la méthode et l'absence de groupes de travail, et puis l'asbence de condamnation de la part des nationalistes, des attentats ayant visé les mairies d'Afa et d'Appietto, puis la maison de famille de l'élue ajaccienne Simone Guerrini.
C'est à l'égard du second élément que Valérie Bozzi a tenu des propos incisifs à l'encontre de l'exécutif.
Gilles Simeoni lui a répondu pendant plus de 15 minutes, indiquant rester perplexe après cette question orale. Le président de l'exécutif a martelé de longues minutes durant, que l'argumentaire de l'ancienne candidate aux élections législatives "était faux "