Gilles Simeoni, président de l'exécutif et Jean Dominici, président de la CCI, étaient jeudi 31 octobre à Paris pour discuter de la gestion future des ports et aéroports de Corse, une question qui avait fait polémique et provoqué le blocage de l'île durant deux jours au début du mois d'octobre.
Des promesses ont été faites, reste maintenant à trouver comment les tenir.
Au terme d'un blocage des ports et des aéroports de Corse durant deux jours, les 3 et 4 octobre derniers, Catherine Vautrin, ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, et François Durovray, ministre délégué chargé des transports, avaient donné des gages de bonne volonté, et apaisé le climat sur l'île.
Ils l'assuraient, le principe d'un syndicat mixte ouvert après la fin des concessions actuelles, un temps contesté, était à nouveau à l'ordre du jour.
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Maîtrise insulaire
Pour autant, il reste désormais à trouver un biais juridique pour y parvenir.
Ce jeudi 31 octobre, Gilles Simeoni et Jean Dominici étaient à Paris, où ils ont rencontré, à huis clos, durant plus de trois heures, le directeur de cabinet de Catherine Vautrin.
Et à la sortie, si rien de concret n'a été annoncé, Gilles Simeoni s'est dit "rassuré", après avoir réaffirmé la volonté d'une "maîtrise par la puissance publique corse des ports et aéroports de l'île avec une gestion confiée à la Chambre de Commerce et d'Industrie".
Voyez le reportage de Paul Salort :