Avec l'arrivée du froid les chaudières particulières tournent à plein régime. Attention aux risques d'intoxication par le monoxyde de Carbone. Des gestes simples permettent de le prévenir.
Comme chaque année dans cette habitation un technicien effectue l’entretien de la chaudière au gaz. L’appareil qu’il utilise permet de mesurer le taux de monoxyde de carbone autour de l’installation.
Malgré un résultat de zéro partie par million, d’autres vérifications s’imposent. « Une fois par an il faut vérifier la chaudière, dégager le corps de chauffe, regarder les ouïes pour voir si elles ne sont pas pleines. Il faut regarder que l’air rentre bien dans l’appartement pour qu’il y ait une circulation d’air. Et vérifier aussi, s’il y a du monoxyde de carbone dans la pièce, les conduits de fumée. Ils peuvent être bouchés. Il faut vérifier comme ça », indique Cyril Raffalli, technicien.
Comme l’hiver arrive, les chaudières tournent à plein régime. Ainsi, le risque d’émanation de monoxyde de carbone augmente. Le travail des techniciens est donc essentiel. « C’est obligatoire pour les gaz toxiques. En ce moment on chauffe beaucoup, du matin au soir », précise un particulier.
S’assurer de la bonne ventilation du logement
Afin d’éviter les risques il est également nécessaire de vérifier les conduits de cheminée ou encore de s’assurer de la bonne ventilation de son logement. Un message qui est relayé par l’agence régionale de la santé. « Le message principal c’est : aérez correctement votre logement.Et si jamais vous avez des symptômes du style maux de tête, fatigue importante en présence d’une cheminée, pensez au risque de monoxyde de carbone. Précipitez-vous pour ouvrir les fenêtres et ventiler. Si vous voyez des personnes qui se sentent mal, appelez les secours », alerte Josselin Vincent, responsable santé et environnement.
Le monoxyde de carbone est dangereux car il est invisible et inodore. Chaque année, 10 à 20 cas d’intoxication sont recensés sur l’île mais aucun décès.