L’huitre est un produit phare de ces fêtes de fin d'année. C'est la première richesse de l'étang de Diana, où elle est produite et expédiée aux quatre coins de l'île. Pour les ostréiculteurs, il s'agit de répondre à la demande tout en garantissant une fraîcheur optimale.
C'est le deuxième départ en mer de la journée pour le Padma. A quelques jours de Noël, les ostréiculteurs sont sur le pont. Il faut récupérer les huîtres.
Elles sont d’ailleurs sorties de l'eau au dernier moment, pour garantir leur fraicheur. « Ça fait un mois qu’elles sont dans l’eau. Elles ont refait une coquille, elles ont refait de la chair. On les sort pour les emballer maintenant. Elles sont belles, elles sont magnifiques. On a un beau produit cette année », estime Jean-Michel Garrido, ostréiculteur.
Une fois rapportées à terre, les huîtres passent par l'étape lavage, comme ici chez un ostréiculteur voisin. Entre leurs mains, les salariés vont voir passer des milliers d'huîtres à empaqueter.
« 25 tonnes pour les fêtes »
Les fêtes de fin d'année sont une période cruciale. « En ce moment on a les fêtes, on fait à peu près les deux tiers du tonnage. On fait 30, 35 tonnes par an, on fait 25 tonnes pour les fêtes à peu près. Année après année c’est toujours le même tonnage. Je crois qu’on devrait arriver à satisfaire tout le monde », précise Alain Sanci, ostréiculteur.
Les huitres de Diana partent principalement chez les grossistes d'Ajaccio et de Bastia. On les retrouve aussi dans les poissonneries. Ce commerçant bastiais enregistre déjà 300 commandes et les Corses ont leur préférence. « L’huître de Diana reste au-dessus de celles du continent. On est toujours en rupture de stock d’huîtres de Diana. À la Noël on est toujours obligé d’appeler au secours l’étang de Diana pour nous alimenter en huîtres. Elles sont très bonnes cette année », explique un poissonnier.
Pour retrouver les huîtres de Diana dans les assiettes il faut compter 14 euros la douzaine.