Ce lundi 17 février, plus de 200 personnels de secours sont toujours engagés dans la vallée de Solenzara où un incendie a parcouru environ 5.000 hectares en quelques jours entre Quenza et Solaro. Le travail d’identification des causes du feu a commencé.
Ils sont 237 sapeurs, membres de la sécurité civile et pompiers à être encore engagés, ce lundi 17 février, sur la zone de l’incendie qui a parcouru 5.000 hectares entre Quenza et Solaro.
Ils dégagent des souches, créent des accès, traitent des points chauds. Pour identifier les zones de reprises potentielles, ils sont appuyés par un drone.
Caméra thermique
Une expérimentation est menée par la direction des territoires et de la mer et les services incendie : l’utilisation d’une caméra thermique. « Quand il y a des points chauds, il n’y a pas forcément de fumée. Parfois, ce sont seulement les racines ou le dessous des arbres qui chauffent. La caméra thermique permet de le détecter assez facilement et de le localiser et donc de mettre en place des moyens pour le gérer », explique Anne-Sophie Cadre, ingénieur aéronautique pour une société de drones.
Piste accidentelle privilégiée
Parallèlement, au col de Larone, le travail d’identification des causes de l’incendie a commencé. Le parquet d’Ajaccio a été saisi et l’enquête confiée à la cellule d’investigation des feux de forêt.
La piste accidentelle est privilégiée. Parmi les hypothèses, celle d’un barbecue mal éteint. Le feu, parti de Larone, a détruit 2.500 hectares.