Jacques Mariani condamné à 7 ans de prison

Une peine conforme aux réquisitions du ministère public, assortie d'une amende de 100.000 euros

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Jacques Mariani condamné à 7 ans de prison

Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné mercredi Jacques Mariani, 46 ans, fils d'une figure du banditisme corse aujourd'hui décédée, et principal prévenu dans une affaire d'extorsion de fonds visant des boîtes de nuit d'Aix-en-Provence, à 7 ans d'emprisonnement.

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Racket, sponsoring ou solidarité ?

Deuxième jour d'audience au procès de Jacques Mariani accusé d'avoir organisé un racket depuis sa cellule de prison. Les magistrats veulent comprendre comment des patrons d'établissements de nuit ont versé près de 300 000 euros à cette figure du grand banditisme.

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Mariani: procés sous haute surveillance

Jacques Mariani jugé à Marseille pour extorsions de fonds, en compagnie de dix complices.

C'est depuis la maison d'arrêt de Saint-Maur, où il purge une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat d'un nationaliste corse, que Jacques Mariani aurait organisé, en 2008 et 2009, avec l'aide de complices, un racket aux dépens de boîtes de nuit, d'un restaurant d'Aix-en-Provence et d'une discothèque des Alpes-de-Haute-Provence.

Son épouse, Stéphanie Luciani-Mariani, a écopé de 18 mois de prison dont 12 avec sursis et de 70.000 euros d'amende. Des peines de prison allant du sursis simple à 3 ans d'emprisonnement, dont la moitié avec sursis, ont été prononcées à l'encontre des sept autres prévenus, ainsi que des amendes allant jusqu'à 30.000 euros. La présidente de la 6e chambre économique du tribunal correctionnel de Marseille, n'a pas suivi les réquisitions de relaxe concernant l'une des trois femmes de ce dossier - épouse du gérant de fait d'un établissement de nuit – la condamnant à 10.000 euros d'amende.

La particularité de ce dossier réside dans le fait que les dirigeants d'établissements, considérés initialement par les enquêteurs comme des victimes, ont finalement été mis en cause aux côtés des époux Mariani pour abus de biens sociaux, travail dissimulé, détournement de fonds et complicité d'extorsion selon les cas.

Dans ses réquisitions, le vice-procureur Marc Rivet avait brossé un portrait sévère de Jacques Mariani, évoquant "un criminel aguerri", "sans limite", déjà condamné pour assassinat, "endurci", "sans regrets et, je crois, sans remords".

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