Occultée par un nouvel assassinat dans l'île, la Commission violence de l'Assemblée de Corse était réunie mardi à Corte.
Le point sur les travaux de la Commission
Dominique Bucchini, président de l'Assemblée de Corse, fait le point sur les travaux et le calendrier de la Commission violence.
Hasard du calendrier, les membres de
Alors que les élus s'indignent et se réunissent, les assassins tuent. Le constat est là, aussi inextricable que révoltant, de ces deux mondes aux antipodes l'un de l'autre, le politique tentant de trouver une solution à un mal corse galopant, et ceux poursuivant leur œuvre au mépris de la vie. Et pourtant la cause est noble. Cette commission a été créée en décembre 2010, avec pour mission d'"étudier en profondeur les phénomènes de la violence en Corse". But de l'exercice, définir "un programme d'actions concrètes de lutte et de prévention". "Un travail de fond et de longue haleine" soulignait déjà à l'époque le président de l'Assemblée de Corse, Dominique Bucchini. Vingt-sept mois plus tard, en mars 2012, l’Assemblée accouchait d'un premier rapport, préconisant "les mesures initiales à mettre en œuvre dans le cadre d’une stratégie globale visant à prévenir ou juguler ces violences". La lutte contre la spéculation immobilière, piste aujourd'hui privilégiée dans les derniers assassinats qui ont marqué l'île, faisait déjà partie des priorités de ce travail. Mais les mots vont moins vite que les balles.
Mardi, marquait donc le début d'une seconde phase de travaux, ponctuée de nouvelles expertises et auditions, avant la rédaction d'un rapport final - échéance annoncée dans un an - qui devrait conduire à la formalisation de la stratégie de