Le chantier de réhabilitation de l'ancienne mine d'amiante de Canari se poursuit sous très haute sécurité.
Débuté depuis deux ans, interrompus chaque été, les travaux repris il y a quatre mois, entrent désormais dans leur dernière phase. Objectif, stabiliser les abords de l’usine, en y terrassant les roches amiantifères. Il s’agit de protéger la route départementale de tout glissement de terrain et des milliards de fibres qui seraient alors soulevées.
Les travaux, d’une nature complexe, imposent une réglementation très stricte pour la sécurité des personnels, soumis à des temps limites d’exposition, rythmés par la prise de plusieurs douches quotidiennes. Des analyses et des prélèvements sont également réalisés aux abords du chantier, continuellement arrosés, pour fixer les éventuels particules d’amiante échappées dans l’air.
D’ici mai, ce chantier de six millions d’euros devrait permettre également d’achever la piste sur laquelle les camions transporteront les déblais. L’avenir de la mine, réhabilitation ou démolition, ne sera décidé que bien plus tard.