Le pourvoi d'Yvan Colonna examiné le 21 juin

Le pourvoi d'Yvan Colonna, condamné à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, sera examiné le 21 juin prochain.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Cet examen interviendra quasiment un an jour pour jour après sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, le 20 juin 2011, pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio, et pour l'attaque, quelques mois plus tôt, de la gendarmerie de Pietrosella en Corse-du-Sud, où l'arme du crime avait été dérobée.

La défense d'Yvan Colonna a déjà annoncé qu'en cas de rejet du pourvoi, elle prévoyait de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Sa condamnation en appel en 2009, alourdie d'une période de sûreté de 22 ans, avait été annulée une première fois par la cour de cassation pour un vice de procédure relatif à l'audition d'un témoin. Cette fois, les avocats d'Yvan Colonna ont identifié six motifs pour étayer leur pourvoi.

La défense prévoit notamment de contester la décision de la cour d'assises spéciale de verser aux débats une lettre de menaces qu'aurait envoyée Yvan Colonna à un témoin quelques mois avant le procès, mais qu'il conteste avoir écrite et dont la cour n'a qu'une photocopie. Elle soulèvera également un point relatif à la garde à vue. En effet, selon la défense, il est impossible, pour condamner une personne poursuivie, de se servir de déclarations recueillies dans le cadre d'une garde à vue qui n'aurait pas respecté les exigences du procès équitable. Or, les éléments qui mettent en cause Yvan Colonna sont les déclarations de ses coaccusés et de leurs épouses en garde à vue, des gardes à vue qui ne se seraient pas déroulées conformément aux exigences de la

Convention européenne des droits de l'Homme. Les avocats du berger dénoncent aussi des atteintes à la présomption d'innocence de leur client qui ont émané des plus hautes autorités de l'Etat. Pour la défense, de telles allégations ont nui au principe du procès équitable.

Si Yvan Colonna obtenait la cassation, il serait jugé une quatrième fois.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information