Meeting à guichet fermé pour Mélenchon

Arrivé mercredi soir à Bastia, le candidat du Front de Gauche a été accueilli par des militants gonflés à bloc

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Lors d'un meeting à la salle Pepito Ferretti de Bastia au décor minimaliste, devant un millier de personnes, Jean-Luc Mélenchon a commencé son intervention en lisant le communiqué de Marine Le Pen concernant le débat prévu entre eux jeudi soir sur France2 alors que cette "dame spécialement malfaisante" refuse la confrontation.

de l'élection.

"Ouhouh !", a crié la salle. "Ca c'est le refrain !", a-t-il répondu, faisant rire le public, avant de commencer la lecture de ses mots prononcés ces derniers mois à l'encontre de sa rivale et repris dans le communiqué : "semi-démente", "barbare", "fasciste", "bête".

"En effet, je lui fais depuis la Corse, premier département libéré par l'action de la résistance populaire, animé en particulier par les communistes, avec l'appui de Marocains musulmans", le salut de "la France républicaine et fraternelle". "Nous formons un seul et même peuple, à bas les fascistes !", a-t-il lancé.

Nicolas Sarkozy n'a pas été en reste. Après avoir négocié le traité européen "en secret", le président-candidat, repeint en "terrible guerrier, champion du monde de l'enfumage" et "gros menteur", "ose venir vous dire qu'il va consulter le peuple pour savoir qui a le droit d'aller à Pôle emploi et lequel de ses voisins il doit détester !", a aussi fait valoir Jean-Luc Mélenchon qui prône un référendum sur les traités européens.

Avant lui, Pierre Laurent (PCF) s'en est également pris au chef de l'Etat, "l'homme à battre" : "Seul son temps de parole a changé, il en avait déjà beaucoup et maintenant il a toutes les antennes !". Le numéro un communiste a par ailleurs proposé à François Hollande de rendre visite à Dominique Bucchini, président communiste de l'Assemblée de corse, pour que le candidat PS se rende compte qu'il reste beaucoup de communistes en France.

Dans un long discours ponctué de phrases en corse, sous les "resistanza !", Dominique Bucchini a souligné que "l'esprit de la résistance continue de nous inspirer et nous serons, en 2012, au rendez-vous de l'espoir", alors que l'île est la "première région en terme de précarité et de chômage". A propos de la Corse, Jean-Luc Mélenchon a simplement assuré que l'île n'était "pas condamnée à la mono-industrie touristique", appelant au "volontarisme planificateur".

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