La 5ème chambre de la cour d'appel d'Aix-en-Provence confirme quatre peines et une relaxe dans le dossier de la SMS.
La Cour d'appel d'Aix en Provence confirme les condamnations de 4 hommes dans le procès de la SMS. Le principal accusé, Antoine Nivaggioni avait été assassiné avant que ne se tienne le premier procès.
L'homme d'affaires Jean-Luc Schnoebelen, soupçonné d'avoir apporté une aide au principal prévenu dans ce dossier de marchés publics truqués, a été relaxé mardi à Aix-en-Provence.
En revanche, la cour a confirmé les peines pour les autres prévenus, condamnés en juin 2011 par le tribunal correctionnel de Marseille et qui avaient fait appel.
Dans son arrêt, la cour a estimé que Jean-Luc Schnoebelen, condamné en première instance à un an de prison avec sursis pour avoir aidé Antoine Nivaggioni, patron de cette société de sécurité, à se procurer un faux passeport, est "un personnage extérieur à tous égards aux milieux au sens large de la cause". Pour elle, "il subsiste une équivoque sur l'intention réelle de s'associer à une tentative destinée à commettre le délit tendant à fournir à Antoine Nivaggioni un moyen de se soustraire à l'action de la justice".
Parmi les condamnations confirmées, figure celle de Raymond Ceccaldi, un ancien cadre de
L'affaire avait débuté en décembre 2006 lorsque Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Economie, avait signalé des crédits suspects sur le compte bancaire d'Antoine Nivaggioni, responsable de
Dix-huit personnes ont été condamnées en juin 2011 dans ce procès, qui s'était déroulé sans le principal prévenu, assassiné en octobre