L'enveloppe de continuité territoriale augmentera de 11 millions d'euros pour la desserte parisienne
video titlevideo title
Transports aériens: Négociation tendue en Corse
L' actuelle concession de service public avec Air France et Air Corsica expire le 24 mars. Les élus corses doivent prendre une décision avant. La négociation est tendue entre l'Office des Transports et Air France.
Air France, Air Corsica et l'Office des Transports semblent être tombés d'accord le 5 mars à Ajaccio.La délégation de service public est prolongée de 7 mois: Air Francevdevrait assurer les liaisons avec aris jusqu'en octobre.
Les compagnies aériennes qui demandaient une augmentation des subventions ont obtenu satisfaction. L'enveloppe de continuité territoriale augmentera de 11 millions d'euros pour la desserte parisienne. Le prix du tarif résident pour les vols vers Paris augmentera de 15 euros.
Des difficultés persistent entre la Collectivité territoriale de Corse (CTC) et Air France pour renouveler la convention de délégation de service public (DSP) de desserte aérienne entre l'île et Paris, a indiqué lundi à Ajaccio le président du conseil exécutif de la CTC, Paul Giacobbi. "Nous sommes sur le point de finaliser un accord, mais il est difficile techniquement de conclure avant le 25 mars, date limite de la DSP", a déclaré M. Giacobbi lors d'une conférence de presse. Il a souhaité "un prolongement de la période de négociation", tout en soulignant qu'il "n'y pas d'infructuosité de la procédure d'attribution" - Air France ayant annoncé qu'elle pourrait se retirer de Corse. M. Giacobbi et le président de l'Office des transports de la Corse (OTC), Paul-Marie Bartoli, ont notamment déploré que la compagnie demande "une réduction plus explicite des obligations de service public", une augmentation de 17 euros du tarif résident et "de pouvoir modifier ce tarif autant que nécessaire". Ils ont rappelé qu'ils avaient accepté une augmentation de 11 euros de ce tarif et une réduction des obligations de service public "à condition de rester dans les limites admises par la Direction générale de l'aviation civile". "Chacun comprendra qu'une DSP qui s'affranchit des obligations de service public et d'un tarif résident qui peut être modifié au jour le jour unilatéralement, n'est plus une DSP", a dit M. Giacobbi. Ces points devaient être discutés lundi après-midi à Ajaccio entre les dirigeants de la CTC et la direction des affaires juridiques d'Air France. L'Assemblée de Corse doit débattre les 22 et 23 mars du transport aérien entre la Corse et le continent. M. Giacobbi a indiqué qu'une prolongation du délai au-delà du 25 mars serait demandée à l'Assemblée, bien que la CTC "pense aboutir d'ici quelques semaines". Concernant le sort de 45 anciens employés d'Air France en contrat à durée déterminée, dont la justice prud'homale a ordonné en première instance la titularisation, il a déclaré que la décision de la cour d'appel de Bastia, attendue le 28 mars, "ne fait aucun doute à nos yeux". Air France, a-t-il ajouté, "devra négocier avec l'ensemble de ses agents et particulièrement ceux qui vont être requalifiés en CDI". (Source: AFP)
