Originaire d’Argiusta-Moriccio, Bastien Caraccioli a bouclé le marathon de New York le 3 novembre dernier. Une 100e participation à une course pour ce jeune homme amputé du bras gauche depuis un accident de voiture survenu en 2017.
“Start spreading the news, you're leaving today. I want to be a part of it, New York, New York.” C’est avec la voix de Franck Sinatra et sa “mythique” chanson “New York, New York” que Bastien Caraccioli, originaire du Taravo, a pris le départ du prestigieux marathon de la Grosse Pomme.
Le jeune homme, qui fêtera ses 30 ans dans quelques jours, a bouclé le parcours de 42 kilomètres en 3h55. “Je ne retiens que le positif. En courant, j’ai été traversé par beaucoup d’émotions quand je ressentais les nombreuses personnes qui m’accompagnaient par la pensée, livre-t-il. Et puis j’avais un énorme plaisir en avançant et en profitant de l’ambiance exceptionnelle.”
/regions/2024/11/05/ab99f386-622e-4459-bdb3-0173aff2fd4e-672a316ff0f55580603306.jpg)
Amputé du bras gauche en 2017 à la suite d’un accident de voiture, Bastien Caraccioli s’est depuis lancé à corps perdu dans la course à pied. Pour préparer le marathon de New York, il avait commencé son entraînement en août dernier et réalisé 40 séances de course sur route.
“L’expérience folle de Time Square un soir d’Halloween”
Une fois dans les rues américaines, l’athlète dit avoir été “porté par la frénésie de la ville”. Il a ainsi marché 25 kilomètres par jour “pour visiter et profiter”. “Ce n’est pas le meilleur moyen d’optimiser le chrono, mais au final est-ce que 10 minutes ne valent pas l’expérience folle de Time Square un soir d’Halloween ?”
Car Bastien Caraccioli s’était fixé un objectif : 3 h 40, le temps qu’il avait enregistré aux marathons de Paris et de Stockholm. Quelques heures après sa course, le jeune homme assure qu’il ne changerait rien à sa préparation et se félicite de la “confiance engrangée” et du “soutien” obtenu tout au long de cette expérience.
