Dimanche à Corte, le Partitu di a Nazione Corsa a tenu une conférence de presse près du Palazzu Naziunale. Le parti nationaliste d'opposition s'est notamment montré très critique à l'égard de l'État et de la majorité territoriale.
"Nous sommes conscients en tant que nationalistes corses de la responsabilité historique et première de l'État dans la situation, explique Jean-Christophe Angelini. Mais nous disons, en même temps, que l'actuelle majorité n'a ni les bonnes réponses ni les bons outils."
C'est au pied du Palazzu Naziunale, à Corte, que le sercrétaire national du Partitu di a Nazione Corsa a pris la parole dimanche 20 février.
Au milieu d'une vingtaine de militants, Jean-Christophe Angelini s'est dit "inquiet au plus haut point" concernant la situation de la Corse. "Si les choses allaient bien, ma fois, peut-être ce propos serait plus nuancé. Mais j'ai bien l'impression qu'au point de vue financier, de l'énergie, de l'aménagement, des transports, de tous les grands dossiers, rien - ou presque - n'a bougé."
À l'issue de la conférence de presse, le chef de file du PNC a accordé un entretien à France 3 Corse ViaStella. Il évoque notamment la gestion du contentieux Collectivité de Corse-Corsica Ferries, la relation du PNC avec la majorité territoriale et les prochaines élections législatives.
Interview : Paul Salort et Aurore Thibault
Montage : Yann Benard