Justice : Jean-Luc Germani comparaît devant le tribunal correctionnel de Marseille

Le procès de l'une des figures du grand banditisme s’ouvre ce mercredi. Jean Luc Germani, dont deux des proches ont été assassinés il y a une semaine à Poretta, comparait devant le tribunal correctionnel de Marseille pour blanchiment d'argent et escroquerie.

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Jean-Luc Germani, une des figures du grand banditisme, comparaît devant le tribunal correctionnel de Marseille à partir de ce mercredi pour blanchiment d’argent et escroquerie. Il est apparu attristé par la mort de ses deux amis, Tony Quilichini et Jean-Luc Codaccioni, tués la semaine dernière dans un guet-apens à Bastia.

Jean-Luc Germani est seul dans le box des prévenus. Le 23 avril 2008, Richard Casanova, son beau-frère, est tué devant un garage automobile à Porto-Vecchio. Dans la poche de ce dernier 3 500 euros en liquide sont retrouvés.

Intervenants : Me Jean-Jacques Campana Avocat de Jean-Luc Germani ; Michel Quilici Garagiste. Repartage : Stefani Marie-Françoise ; FIAMMA Marion ; Martini Wendy.

« Il n’y a pas d’argent occulte »


Des investigations sont menées et les fichiers clients de ce garage ressemblent à celui du grand banditisme. Les noms de Jean-Luc Germani, de Frédéric Federici ou encore de Stéphane Luciani y figurent.

Selon les enquêteurs, l’établissement servirait à blanchir l’argent du crime. « Aujourd’hui il n’y a aucun élément qui permet d’affirmer ce dont on parle. Sur ce point on a toujours dit qu’il n’y avait pas d’argent occulte. Il n’y a aucun élément qui permet d’établir aujourd’hui une notion de blanchiment », estime Me Jean-Jacques Campana, avocat de Jean-Luc Germani.

Entre 2006 et 2010 près de  300 000 euros en liquide sont déposés sur les comptes du garage. Les enquêteurs ne parviendront jamais à identifier l’origine de ces fonds. La structure investit également dans un projet immobilier dont Jean-Luc Germani est porteur de parts. Ce dernier sera abandonné après la mort de Richard Casanova.


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