À la station d'Ese, un diagnostic a fait état d'importants problèmes financiers, urbanistiques et environnementaux. Les commerçants s'inquiètent. Une réunion s'est tenue mercredi 3 janvier à Bastelica, à l'initiative de la communauté de communes du Celavu Prunelli.
À cette date, l'an dernier, la station d'Ese était ouverte.
Bonheur sur les pistes grâce à beaucoup de neige, quelques dérogations et des contrôles non effectués... Car aucun des bâtiments qui accueillent le public n'a de permis de construire, les locaux des travailleurs ne sont pas aux normes, la législation environnementale et sanitaire n'est pas respectée.
Dérogation ?
C'est ce que les habitants du village ont entendu, mercredi soir, par les représentants de la Communauté de Communes du Celavu Prunelli. C'est elle qui a repris la gestion du site jusqu'alors communale. Son président a parlé vrai, mais il s'affiche optimiste même à court terme, malgré un peu de suspens.
La nouvelle équipe a déposé une demande de dérogation pour le contrôle technique trentenaire de la remontée mécanique de la piste principale. Elle pense l'obtenir vu son arrêt pendant 3 ans à cause du Covid et du manque de neige. Une année de plus pour trouver de quoi payer la facture : 50 à 80.000 euros. Et commencer à réfléchir à un modèle économique sur quatre saisons.
Le reportage de Florence Antomarchi et Théo Renault :