Le projet de réforme territoriale de l'île est examiné jeudi par l'Assemblée de Corse. L'objectif de ce texte est de simplifier la carte administrative, le fameux mille feuille administratif. Il prévoit en particulier la création d'une collectivité unique et la suppression des conseils généraux.
Plusieurs élus ont déjà affirmé leur opposition à cette réforme institutionnelle, telle qu'elle est proposée. Le projet divise même au sein de la majorité territoriale de Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse. Pour certains, il doit être simplifier davantage, d'autres estiment qu'il ne faut pas se précipiter.
Le projet de réforme territoriale, ce qui va changer en vidéo:
Encadré de Jean-Christophe Galeazzi, Sylvie Adnin
Division et référendum
Corsica Libera insiste sur la suppression réelle des Conseils généraux "qui demeurent aujourd’hui encore les bastions du clientélisme". Le groupe nationaliste à l'Assemblée de Corse réclame dans un communiqué un "véritable pouvoir normatif au bénéfice de l’Assemblée" ainsi que le "transfert à la Collectivité de Corse de l’ensemble des compétences relatives au développement économique, social et culturel de l’île"."Nous pensons fondamental que la réforme soit proposée à l’approbation des corses" a indiqué dans un texte commun les conseillers exécutifs, Emmanuelle de Gentili et Jean-Louis Luciani, etJean-Charles Orsucci, vice-président de l’Assemblée de Corse.
"Le Référendum paraît la voie la plus directe et une consultation pourrait être organisée concomitamment aux élections cantonales de mars prochain".
Reportage de Sylvie Acquaviva, Stéphane Agostini, Bertrand Pasbecq
Jean Zuccarelli, conseiller Exécutif - Président de l'ADEC; Jean-Louis Luciani, conseiller Exécutif - Président de l'ODARC