Ce samedi 15 juin, deux rassemblements anti extrême droite se sont déroulés dans les rues d’Ajaccio et de Bastia. Les manifestants ont répondu à un appel national lancé par des syndicats et des associations de la gauche du “Nouveau Front populaire”.
Deux rassemblements anti extrême droite se sont tenus à Bastia et Ajaccio, ce samedi 15 juin. Des manifestations qui ont rassemblé, en tout, plus d’une centaine de personnes.
"La raison du rassemblement et de la présence des citoyens, c'est riposter à la montée du Front national qui est un véritable danger pour le pays et pour la démocratie", déclare Charles Mariani, militant communiste, présent au rassemblement d'Ajaccio. "Ce n'est pas du social, ce n'est pas de l'humain. Ce sont des gens qui sont racistes et fascistes. S'ils viennent au pouvoir, c'est la mort de la France", renchérit Mireille, une autre manifestante.
Patrice Bossart, secrétaire général de la CGT de Corse-du-Sud était lui aussi présent devant la préfecture : "Depuis plusieurs années, on peut constater que les représentants de l'extrême droite en France ou au niveau du Parlement européen ont toujours voté pour des régressions sociales et jamais dans l'intérêt des travailleuses et travailleurs."
200 manifestations
Cinq syndicats CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent à la mobilisation au niveau national. FO, CFE-CGC et CFTC mettent en avant leur apolitisme pour ne pas appeler à manifester même si certaines fédérations, comme celle de l'éducation chez FO, iront défiler.
"On est à un moment historique", a déclaré sur France Inter la numéro 1 de la CFDT Marylise Léon, appelant à la mobilisation contre le "programme mortifère de l'extrême droite pour les travailleurs et les travailleuses".
Environ 200 manifestations sont prévues pendant le week-end à l'approche des législatives des 30 juin et 7 juillet.