Ligue 1 - Bastia-Ajaccio, "Cela a été un match difficile" Ghislain Printant

Les déclarations d'après-match après le derby remporté par le GFCA dimanche à Bastia (2-1). 

Ghislain Printant (entraîneur du SC Bastia): "Cela a été un match difficile. J'ai du mal à m'expliquer le comment du pourquoi de cette défaite. On a eu le bonheur d'ouvrir le score assez tôt, puis de la fébrilité s'est installée. Le ballon nous brûlait les pieds, et on a donné confiance au Gazélec qui ne s'est pas posé de questions.

En seconde période, on a fait une meilleure entame en cherchant à passer par les côtés, à contourner la défense. On a été un peu plus présents, mais on avait du mal à être dangereux. Sur le second but, on peut sortir plusieurs fois le ballon de la surface, mais on ne l'a pas fait. C'est une très mauvaise prestation de notre part. Le Gazélec a mérité sa victoire. Nous sommes relégables, mais nous aurons l'occasion de rattraper cela.

L'hommage ? Je dirai juste que la plus belle des réponses a été donnée".

Thierry Laurey (entraîneur du GFC Ajaccio): "On a trouvé un petit truc qui fonctionne bien. Cela fait plaisir que le travail porte ses fruits. On n'est pas venus avec tous les ingrédients nécessaires en Ligue 1. Il y a eu une mise au point pour que tout le monde comprenne ce qu'il fallait dans ce championnat. Ce report du match a fait qu'on a laissé les joueurs se prendre en charge ce matin.

On avait des incertitudes. Sur les dix premières minutes on n'a pas existé, puis on a repris les choses en main et on est revenus. On a su forcer la décision. Il ne faut pas aller plus vite que la musique, avoir beaucoup d'humilité. Notre état d'esprit est retrouvé, être seizième est une satisfaction, mais il reste beaucoup de journées et d'inquiétudes.

L'hommage ? Le silence à l'entrée des joueurs m'a donné des frissons".

Rodéric Filippi (défenseur d'Ajaccio): "Cela fait sept ans que je suis au Gazélec, on a l'habitude de mal démarrer les nouveaux championnats, on a du mal à se mettre dans le bain, mais après on a toujours eu ce caractère collectif, conquérant, de rien lâcher, même si des fois techniquement ou tactiquement on est en-dessous. La même série que le PSG? (rires) Tant mieux! On ne va pas se satisfaire de peu, mais l'objectif reste le maintien."

Jérôme Lemoigne (milieu d'Ajaccio): "Depuis un mois, un mois et demi, on a pris conscience que si on voulait sauver notre peau dans ce championnat il fallait relever la tête et tout donner, autour d'une organisation en losange qui fonctionne plutôt bien. Au niveau du PSG depuis quatre matches? (rires) En terme de série, oui, mais il fallait une série comme ça pour relever la tête et rattraper le retard. Ce sont des victoires méritées, pas des braquages. Et en ce moment ça nous sourit. Il faut continuer comme ça, on va bien savourer, mais on a un gros mois de décembre qui arrive. On sait qu'on est costaud. Il n'y a rien de fait, mais on recolle."

Axel Ngando (milieu de Bastia): "On a raté notre derby parce qu'on l'a perdu, on avait un bon début de match en marquant rapidement, puis on a commencé à reculer. On a eu un peu de mal, même si on s'est procuré des occasions. En seconde mi-temps on est reparti fort mais cela n'a pas suffit pour renverser la vapeur." 

Cioni (Bastia): "Je souligne que le public a été au rendez-vous, Bastiais et Ajacciens ont respecté la minute de silence et ont été très dignes", a dit Cioni après ce match de la 14e journée de L1.

"Il y a eu des polémiques avant", mais le Bastiais "ne veu(t) pas (s)e réfugier derrière ça, parce qu'aujourd'hui on n'a pas été dans l'esprit du derby (...) cela nous a mangé de l'énergie, savoir s'il allait y avoir la Marseillaise, si elle allait être sifflée, pas sifflée".

"Nous on est quand même joueurs, il faut qu'on se concentre, notre métier c'est de n'avoir la tête qu'au terrain", a souligné Cioni, qui estime que la polémique "a un petit peu pesé".

"Cela faisait deux jours que ça grondait, les hommes politiques se sont mis au milieu, nous on se retrouve un peu dans un étau", a-t-il observé. 
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