Marie Mondoloni est community manager. Parmi ses missions : gérer la communication des clients, leur notoriété et leur présence sur les réseaux sociaux. Un travail qui demande un vrai savoir-faire.
Il y a deux ans, Graziella a lancé un concept de chasseur d’appartement. Basée dans le Niolu, la jeune femme intervient dans toute la Corse.
Si elle n’a pas d’agence, elle dispose d’une certaine visibilité grâce à son blog et les réseaux sociaux. Difficile, pour la jeune femme, de se passer des outils incontournables que sont Facebook et Instagram.
Mais tout ceci ne s'improviser pas. Graziella a confié sa communication à une société spécialisée dans les réseaux sociaux. Elle y travaille en collaboration avec Marie Modoloni, une community manager, qui met son expertise au service d’une trentaine d’entreprises insulaires.
« On essaye de créer une communauté »
Tout passe entre ses mains : référencement, création de contenu, graphisme, ciblage publicitaire. Une prestation personnalisée qui s’élève, dans ses premiers prix, à 350 euros par mois hors taxes. Sur les réseaux sociaux, tout se gère au quotidien.
« On raconte l’histoire d’une entreprise, on la met en avant, on essaye de créer une communauté et d’interagir avec des clients et aussi les fidéliser. La visibilité est continue, on a l’opportunité de traiter tous les sujets qu’on veut, donc on va pouvoir toucher toutes les sensibilités », précise la community manager.
Marie a été concouriste professionnelle sur internet pendant quelques années. Parmi ses clients actuels, se trouvent des entreprises sous clause de confidentialité qui déboursent plus de 2 000 euros par mois pour s’assurer ses services.
Rien n’est laissé au hasard
Dans son travail, la jeune femme s’est entourée d’une équipe de cinq collaborateurs aguerris dans leur domaine. Rien n’est laissé au hasard : photos, rédaction d’articles.
Puis, commence un long travail pour Marie. « Dans notre activité, on a toute la partie traitement de commentaires. On a régulièrement des commentaires sur les posts de nos clients, il y a des gens qui ne veulent pas forcément du bien aux clients, on doit les protéger », souligne-t-elle.
Et pour éviter le bad buzz, la community manager développe des robots qui permettent de traquer le commentaire par mot clef.