Certains membres du STC se sont invités au conseil d'administration de la compagnie maritime qui se déroulait à Marseille, lundi 27 mars. Ils réclament un rééquilibrage des embauches. 70% des 440 employés vivraient sur le continent.
Une trentaine de marins bouscule l’ordre du jour du conseil d’administration de la Méridionale. Car deux accords d’entreprise de 2003 et 2014 ne seraient pas respectés. Et les embauches déséquilibrées entre les résidents de l’île et ceux du continent.
« À la sortie de cette réunion, de cette action, nous allons demander aux autorités délégantes de la Corse, aux institutions de la Corse, d’organiser une rencontre tripartite entre leurs services, donc entre le président de l’Office des transports, l’exécutif et le président de l’Assemblée de Corse, et la direction de la compagnie et du STC marin. La direction devra répondre de son comportement, de l’insulte qu’elle fait à la Corse, et de l’insulte qu’elle fait aux Corses », affirme Cyril Venouil, représentant des personnels STC à la CMN.
Autour de la table, Francis Lemor, le président du groupe Stef, propriétaire de la compagnie. Au vu des conditions, la direction refuse de s’exprimer avec les employés comme avec la presse.
Deux lettres émanant des présidents de l’Assemblée de Corse et de l’Office des transports ont été lues. Leur contenu est en phase avec les revendications du syndicat nationaliste.
À l’issue de la rencontre, symboliquement, le drapeau du STC est hissé sur le toit du siège. Une manière de rappeler que la délégation de service public entre la Corse et Marseille fait vivre la compagnie.