Le Musée de Bastia accueille ce mardi un colloque sur les aires marines protégées et les activités récréatives qui y sont pratiquées : voile, randonnée, VTT, pêche ou et 4x4. Ce projet, estampillé "Fondation de France", brosse une analyse comparative sur 9 aires maritimes, dont 3 situées en Corse.
La Corse compte une quarantaine d'aires maritimes protégées. Le colloque, organisé du mardi 10 décembre au vendredi 13 au Musée de Bastia, s'intéresse à trois d'entre elles : le tout nouveau parc marin Cap Corse/Agriates, inauguré il y a trois ans, la réserve naturelle de Scandola, précurseur lancé en 1975, et enfin la réserve des bouches de Bonifacio.
Parmi les participants à ce rendez-vous, des universitaires corses et continentaux, des sociologues, des juristes, ou encore des cartographes, qui visent ensemble à brosser une analyse comparative de neuf espaces maritimes protégés.
En plus de ces trois sites corses, six endroits sur le continent - situés dans la Manche, au niveau de la mer d'Iroise en Bretagne, au Sud du bassin d'arcachon, au Pays Basque et au Golfe de Lyon - ont été sélectionnés. Avec pour objectif, connaître l'intégration des activités sport et natures, qu'elles soient récréatives, professionnelles ou touristiques, dans la gestion environnementale de ces zones protégées.
Les activités de pleine nature étudiées au sein de ce colloque, sont avant tout l'occasion de s'interroger sur les questions, de plus en plus récurrentes, d'environnement, de régulation des flux, et plus largement d'économie.
La question centrale, sans surprise, reste celle du développement le plus approprié à ces espaces.
l'une des pistes parfois évoquée est celle d'une harmonisation du statut des Parcs Marins, de la Zone Natura 2000 et des Réserves.
Peut-être en leur conférant de vrais pouvoirs autonomes.
Ces rencontres ne devraient pas aboutir à de nouvelles préconisations sur ces sujets, mais elles permettent de solliciter l'attention de l'opinion publique, et d'interpeller les décideurs politiques.