Les professionnels du jouet sont optimistes pour la fin de l'année et plus particulièrement pour la saison de Noël, qui devrait être portée par les jouets sous licence (Star Wars et autres super-héros) et le florissant marché des "jouets vidéo", sans oublier le retour en force de Barbie, 56 ans.
Cette année, au pied du sapin il y aura quelques incontournables à ne pas oublier, sous peine de finir l'année avec une bonne soupe à la grimace.
Selon les professionnels du jouet, les ventes des figurines d'action (+14%), tirés par une actualité cinématographique riche, et des jeux de construction (+13%), alimentés par le succès des jeux de briques ou de construction magnétique sont les grands succès de l'année.
Mais qui a dit que la peluche était "has-been" ? Elles ont enregistré cette année leur plus forte croissance, bondissant de 23% sous l'effet des licences. Disney et Pixar y sont pour quelque chose.
Mais Noël, c'est aussi l'arrivée de plusieurs nouveautés. C'est le cas des robots-animaux, compagnons interactifs, montres connectées et autres drones, et de tous les produits à l'effigie du blockbuster de cette fin d'année, Star Wars, particulièrement attendus par les enfants (et leurs parents).
Parallèlement à cet engouement, les jouets traditionnels (construction, jeux de société...) continuent de plaire encore très largement.
Mais c'est sur le terrain des "jouets vidéo", que les géants du divertissement s'affrontent. Ce segment, popularisé en 2011 par l'éditeur américain de jeux vidéo Activision, également connu pour sa série militaire "Call of Duty", attise depuis les convoitises.
Le principe est simple: en posant une figurine de plastique sur un socle spécial, le même personnage apparaît à l'écran et il devient possible de l'utiliser dans un jeu vidéo. Désormais la bataille fait rage entre les différents acteurs du secteur, dans laquelle vient d'entrer le numéro 1 mondial des jouets Lego.
Au total, plusieurs centaines de figurines sont ainsi aujourd'hui disponibles, pour un prix généralement compris entre 10 et 15 euros l'unité.
Enfin difficile d'éviter la célèbre Barbie, 56 ans: Mattel espère que sa version connectée pour 2015, "Hello Barbie", va lui permettre de retrouver une place de choix sous les sapins et relancer ses ventes en déclin.
Pour ce faire, son fabricant a étoffé le nombre de répliques que peut donner cette poupée high tech connectée à internet via Wifi ou Bluetooth.
Hello Barbie, qui est dotée d'un microphone et d'un haut parleur, sera programmée avec… 8.000 phrases de dialogue. Vous n'avez pas fini de l'entendre parler…