Hier, mercredi, l’organigramme transitoire de la nouvelle collectivité de Corse a été adopté par les représentants du personnel. Il contient notamment 10 directions générales adjointes et 50 sous-directions.
Devant les représentants du personnel de la collectivité de Corse, Gilles Simeoni et le directeur général des services ont présenté l'organigramme transitoire de l'institution. Huit heures de réunion durant lesquelles ont été énumérées les 10 directions générales adjointes et plus de 50 sous-directions.
Le président de l'exécutif explique ses choix, précise des points flous et concède quelques rares modifications. L'organigramme est adopté par le comité technique deux mois après la mise en place de a collectivité unique.
« Je rappelle que dans les autres collectivités qui ont fusionné […] on a mis entre 9 et 18 mois pour adopter les organigrammes transitoires. Là, nous sommes deux mois après la création de la nouvelle collectivité de Corse et nous avons voté, à une très large majorité, un organigramme transitoire qui va nous permettre de fonctionner et de bien fonctionner », précise Gilles Simeoni, président de l’exécutif de Corse.
« Un vote contre ne nous semblait pas légitime »
Ils sont huit représentants à avoir voté pour, tous sont issus du STC. Cependant deux autres membres du syndicat se sont prononcés contre le document avec un représentant du syndicat national des territoriaux.
De son côté la CFDT, qui avait demandé un report du vote, s'est abstenue. « On s’est abstenu parce qu’on a demandé un report pour avoir plus de temps pour travailler, pour approfondir un certain nombre de points. Ça n’a pas été accepté, il y a des points sur lesquels on était en désaccord. Après entre la réunion de travail la semaine dernière et aujourd’hui les choses sont allées dans le bon sens, notamment sur un certain nombre de revendication qu’on a porté. Donc un vote contre ne nous semblait pas légitime », explique un membre de la CFDT.
Les syndicats ont ensuite adopté à l'unanimité les modalités du règlement de la bourse aux emplois, des discussions autour de la mise en place de la collectivité unique qui se déroulent à six mois des prochaines élections professionnelles.