Neuf morts par noyade cet été dans l'île, six décès rien qu'en Corse-du-Sud... Samedi une touriste de 70 ans a payé de sa vie son imprudence à Sagone, alors que les conditions de mer étaient mauvaises et la plage non surveillée. Mais les règles de prudence sont-elles connues de tous ?
A Sagone la dangerosité de la plage du Santana s'affiche sur des panneaux. Une plage où les violents courants marins peuvent surprendre y compris les nageurs aguerris.
Quatre baigneurs ont été secourus samedi alors qu'ils se trouvaient en difficulté au large de cette plage. Une touriste de 70 ans, en arrêt cardio-respiratoire, n'a pas pu être sauvée.
L'été de nombreuses plages de l'île sont surveillées par des sauveteurs gérés par les mairies. Mais dès septembre à l'exception de quelques communes, la surveillance s'interrompt.
Pour le CROSS Méditerranée chargé des sauvetages en mer différents facteurs expliquent ces drames.
"Les nombreux touristes qui fréquentent encore l'île sont encore dans une dynamique de vacances et peuvent facilement tomber dans le piège de cette météo méditerranéenne qui est changeante et parfois changeante très rapidement", explique Thomas Domenichini, coordinateur de missions de sauvetage au CROSS Med en Corse.
Depuis le mois juin, neuf personnes ont perdu la vie par noyade en Corse. Près de quatre personnes en moyenne sont mortes noyées chaque jour en France depuis le 1er juin selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS).
Reportage de Stella Rossi, Sylvie Wolinski, Alexandra Sebayhi