Malgré la pluie, c'est le coup de feu dans les pépinières et les rayons jardinage. Potager ou plantes d'ornement, les insulaires sont nombreux à profiter des ponts du mois de mai pour s’occuper de leur jardin.
En ce moment, des chariots remplis de pots arrivent sans cesse pour regarnir les rayons d’une jardinerie de la région ajaccienne. Les amateurs de nature profitent des ponts du mois de mai pour faire leurs plantations. « J’ai une terrasse et j’ai envie d’essayer d’avoir mes propres légumes. Du coup, je vais essayer en jardinières, là c’est des petits poivrons. On va voir ce que ça donne », sourit une cliente.
Le printemps est une période charnière dans les jardineries, mais cette année, l'activité a pris du retard à cause du mauvais temps. Depuis le début de la semaine, les clients sont nombreux à demander conseil auprès des professionnels.
« Il y a de plus en plus de gens qui veulent faire de petits potagers sur les balcons. Donc ils recherchent des carrés potagers que l’on peut adapter aux balcons. Et après on a quand même des jardiniers confirmés, qui eux ne demandent pas, mais qui recherchent des variétés un peu spéciales. On a un producteur local corse pour les produits bio, c’est pas mal parce que le bio est de plus en plus demandé », indique Alexandra Rispoli, responsable jardinerie d'un groupe commercial.
Bien-être et sport
Dans une pépinière située sur la commune de Bastelicaccia, c'est aussi le coup de feu. La clientèle principale possède un jardin dont l'entretien procure une source de bien-être et une activité physique au quotidien. « Le plus long, c’est de désherber, d’enlever toutes les mauvaises herbes, d’entretenir et l’arrosage », note Sandrine, une cliente.
Dans cet établissement, ce sont avant tout les plantes d'ornement que l'on recherche. « La majorité en cette saison, c’est vraiment du fleuri avec un étalement printemps été. C’est-à-dire tout ce qui en jardinières, en bacs », précise Pascale Vinciguerra, pépiniériste.
En plein cœur d’Ajaccio, Romain s'initie pour la première fois aux joies du jardinage, sous le regard avisé de son père. Pour 50 euros par an, c'est son havre de paix au milieu de la cité des Cannes. « J’ai eu l’opportunité d’avoir une parcelle, donc j’apprends et j’absorbe tous les conseils de mon père afin de les transmettre à ma fille plus tard », livre Romain.
Et bientôt partager avec elle les fruits de son labeur.