Il y a quarante-sept ans, une manifestation pour l'indépendance de l'Algérie est réprimée dans le sang par la police à Paris. Dans cette manifestation pacifique, les réseaux de soutien au FLN algérien ont joué un rôle essentiel. Georges Mattei, originaire de Moca-Croce, en faisait partie.
Le 17 octobre 1961, la fédération de France du FLN rassemble 25 000 Algériens, travailleurs immigrés des industries parisiennes. Ils s'opposent pacifiquement au couvre-feu imposé par le gouvernement français.
Près de 12 000 manifestants sont arrêtés dans la nuit. On sait aujourd'hui qu'entre 100 et 200 sont tués, pour partie, jetés dans la Seine. Une répression sans précédent, un massacre. « L’impression que j’en garde, c’est que le peuple de Paris, ce soir-là, s’est transformé en auxiliaire de police. Il montrait du doigt. Il disait : ’Là Monsieur l’agent’ », indiquait Georges Mattei, le 17 octobre 1981, sur Antenne 2.
Qui est-il ?
Qui est cet homme ? Georges, Jojo, Paul et une petite dizaine de noms de code l'accompagnent. En octobre 1961, il est devenu la cheville ouvrière d'un des derniers réseaux de soutien clandestin au FLN algérien à Paris.
Le portrait complet de Georges Mattei est à retrouver dans cette vidéo :