Présidentielle 2022 : Core in Fronte appelle au boycott de l'élection

Le parti indépendantiste appelle les Corses à ne pas aller voter lors du premier et second tour de l'élection présidentielle. Un boycott notamment justifié par "la responsabilité de l'Etat français dans le meurtre d'Yvan Colonna".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le message, posté dans la soirée du mardi 29 mars sur les réseaux sociaux de Core in Fronte, est explicite.

"Face à la responsabilité de l'Etat français dans le meurtre d'Yvan Colonna, entame le parti indépendantiste, "face au blocage politique actuel, face au mépris affiché pour le fait démocratique en Corse depuis 2015", le parti appelle le peuple corse "à un boycott de l'élection présidentielle les 10 et 24 avril" prochains.

Le parti est à cette heure le seul de la mouvance nationaliste à s'être exprimé sur le sujet. Alors que plusieurs candidats à la présidentielle se sont succédés au cours des dernières semaines en Corse, la majorité territoriale ne s'est pour l'heure déclarée au profit d'aucun candidat et devrait selon toute vraisemblance rester neutre. 

En 2017, un vote contre Marine Le Pen de la majorité

Pour rappel, en 2017, la majorité territoriale s'était tenue en retrait de la campagne présidentielle au premier tour, estimant que les problématiques majeures liées à l’île de Beauté n’étaient pas abordées.

Au second tour, Gilles Simeoni, alors déjà président du conseil exécutif, avait appelé les Corses à voter pour Emmanuel Macron, estimant qu'il était "de son devoir d’appeler les Corses à dire, par leur vote, « Non » à Madame Le Pen".

Gilles Simeoni défendait alors son choix par les idées du FN, qu'il jugeait antagonistes avec "avec nos options fondamentales, comme avec l’ensemble du combat mené depuis un demi-siècle par le peuple corse pour son émancipation", mais avait précisé que ce vote n'était "en aucun cas une caution ou un chèque en blanc" à l'égard d'Emmanuel Macron.

Jean-Guy Talamoni, alors président de l'assemblée, avait lui annoncé qu'il ne voterait pas mais demandé à ceux qui le feraient de s'opposer à Marine Le Pen.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information