Presse : la passion des corses pour le football passée au crible sur le net

Deux articles s'intéressant de près au football ou plutôt à la passion des corses pour leurs équipes sont parus. Deux sites spécialisés qui tentent de comprendre cet amour parfois irrationnel. Décryptage avec "Un stade fou : Furiani" sur webfootballclub.fr et "Ajaccio, plein gaz" sur sofoot.com.

La passion des Corses pour leur football intrigue, témoins ces articles sur deux clubs insulaires parus dans la semaine sur des sites spécialisés : "Un stade fou : Furiani" (webfootballclub.fr) et "Ajaccio, plein gaz" (sofoot.com) décryptent, anecdotes à l'appui, l'attachement des supporters corses pour leurs équipes. Le SCB et le GFCA intéressent les spécialistes, de fort belle manière.

Le journaliste Bruno de la Cruz revient sur ce qu'il nomme lui-même :

la magie de Furiani... de faire passer un soir de Ligue 1 pour un déplacement à Costa Verde pour le compte de la 13ème journée de DH. Tout est possible.

et de revenir sur les actions du fougueux Pierrot Bianconi en soulignant :

Non, le supporter bastiais ne cautionne pas ça, ne vous méprenez pas. Mais l’audace et son insoumission à l’autorité sont beaux à voir.

Il est un souvenir qui marque à jamais l'inconscient collectif des corses et le journaliste de webfootballclub.fr ne passe pas à côté :

Au milieu de  ces scènes « cocasses », vient se coller un souvenir bien moins drôle : le drame de 1992... 18 morts et 2357 blessés..." ... "le club et un peuple se battent pour ne plus disputer un match le jour du 5 mai.







L'article se conclut par une belle envolée :

"l'enceinte insulaire peut faire l’objet d’une série à elle seule. Attention, un mauvais réalisateur peut tourner la chose en œuvre de gangsters. Il s’agit pourtant d’une histoire d’amour entre un peuple et ceux qui mouillent son maillot, qui dure depuis 84 ans."



Côté ajaccien, focus sur le GFCA

Un club qui emploie cinq personnes, sans compter staff, joueurs et dirigeants. Un stade dont la capacité d'accueil ne dépasse pas les 3 000 âmes. Un budget initial ridicule.

Le cadre est posé pour le Gazélec. Dans cet article-ci,  Maxime Brigand souligne que

"Le stade Ange-Casanova est une fracture dans le paysage du football professionnel français. Une ellipse bordant le bitume - reliant Ajaccio au Nord de la Corse - et dont l'allure ne paie pas de mine. Un bloc de béton qui accueille 3000 âmes entassées et surchauffées tous les quinze jours, dans le quartier ajaccien de Mezzavia." 


C'est la position du club, sur la seconde marche du podium de ligue 2 à treize journées de la fin du championnat qui a sous doute amené sofoot à s'intéresser à la petite équipe ajaccienne. Et les témoignages qu'il a recueilli sur le terrain - joueurs ou entraîneur- vont tous dans le même sens :

Voir les dirigeants à quatre pattes en train de dérouler l'herbe pour qu'on s'entraîne, ça donne forcément envie de s'arracher » (David Ducourtioux).

C'est cette position de "petit poucet" dans un univers hyper professionnalisé 
 qui interpelle :

Le Gazélec est un club amateur dans un monde de foot business. On n'a même pas la licence-club (seule équipe dans ce cas Ligue 1 et Ligue 2 confondues) ! Reste que les gens ici ont gardé ce côté historique, familial.

Et de remarquer fort justement :

la mauvaise réputation dont pâtit le football corse auprès des instances du football français..." a sans doute "...construit une partie de l'âme ajacienne. 




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