Le procès de Bernard Squarcini se déroule jusqu'à ce vendredi 29 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Ce mercredi 27 novembre, l'ancien coordonnateur pour la sécurité en Corse a été appelé la barre. Ce dernier comparaît pour avoir donné, en 2013, des informations à l'ancien patron du renseignement français concernant l'enquête sur l'assassinat d'Antoine Sollacaro.
Depuis le 13 novembre, Bernard Squarcini est jugé avec neuf autres personnes devant le tribunal correctionnel de Paris.
Du recel de violation du secret professionnel au trafic d'influence, onze infractions sont reprochées à l'ex-directeur central du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI). Le prévenu de 68 ans est soupçonné d'avoir profité de ses réseaux pour obtenir des informations confidentielles au profit notamment du groupe de luxe LVMH.
Dans ce procès à tiroirs, il est également question de la Corse, d'où est originaire Bernard Squarcini.
Ce mercredi 27 novembre, l'ancien coordonnateur des services de sécurité dans l'île, Jean-François Lelièvre, a été appelé à la barre pour des faits remontant à 2013.
Âgé de 63 ans, il lui est reproché d'avoir informé Bernard Squarcini des investigations, alors en cours, concernant l'enquête sur l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro.
Ce mercredi, à l'audience, le commissaire général de police s'est défendu d'avoir livré des informations dans un cadre illégal.
Le compte rendu de Marie-Françoise Stefani et Jennifer Cappaï :