Condamné à deux ans de prison pour "association de malfaiteurs", Jacques Mariani, figure du banditisme insulaire, fait appel.
"On ira devant une cour d’appel pour de nouveau plaider l’acquittement", indiquait Hedi Dakhlaoui, l’avocat de Jacques Mariani, lors du verdict du procès de Redoine Faïd au palais de justice de Paris dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier.
Rédoine Faïd, braqueur multirécidiviste, comparaissait pour une évasion spectaculaire de la prison de Réau et pour un projet de tentative d’évasion de la prison de Fresnes.
Dans ce deuxième volet, le volet "corse", Jacques Mariani, figure du banditisme insulaire, a été condamné à deux ans de prison pour association de malfaiteurs.
Sans surprise, il a donc fait appel de sa condamnation.
Le braqueur de Creil était accusé d'avoir demandé à Jacques Mariani de l'aider à s'évader en échange d'assassinats visant des membres d'un clan corse rival. Des faits que les deux hommes ont tous les deux niés à l'audience.
"Pour sa condamnation, la cour d’assises s’est essentiellement appuyée sur les déclarations d’un ex-repenti", déclare Me Heidi Daklaoui.
L’ex-repenti - il a perdu ce statut mais a conservé son identité d'emprunt - ancien homme de confiance de Jacques Mariani, a comparu à l'audience derrière un paravent. Il a expliqué avoir joué l’intermédiaire entre le Corse et le frère de Rédoine Faïd pour ce projet d'évasion.
Le 18 octobre, les avocats généraux avaient requis 5 ans de prison à l'encontre de Jacques Mariani. L'accusation avait ainsi décrit "un projet criminel mûrement réfléchi qui avance sous les radars de la justice".
Rédoine Faid, condamné à 14 ans de prison, n’a pas fait appel.