En janvier dernier, le parti Core in Fronte s’insurgeait publiquement du projet immobilier « Les hauts de Borivoli » sur la commune de Sotta. L’homme à la tête du programme prend la parole.
Dès les premiers échanges, Georges Lopez se veut clair. « Je ne suis pas un spéculateur », déclare-t-il. Au mois de janvier dernier, Core in Fronte a publiquement dénoncé son projet immobilier, « Les hauts de Borivoli », situé à Sotta.
Dans un tweet, le parti indépendantiste soutenait notamment : « Le projet est à l’opposé de ce que, légitimement, les habitants du village et des hameaux sont en droit d’attendre, particulièrement en matière d’accès au logement et à la propriété, mais aussi en termes de protection de terres à vocation agricole et pastorale. »
« Il est en règle avec le plan local d’urbanisme »
Des allégations que Georges Lopez réfute. Il précise que sa société « est enregistrée au registre du commerce et des sociétés » et résider à Porto-Vecchio depuis 13 ans.
Selon lui : « Le foncier [lui] a été proposé à la vente, car il était sur le Bon Coin depuis plus de deux ans. […] Il est en règle avec le plan local d’urbanisme sur les 5.000 mètres carrés de foncier. J’ai déposé un permis de construire de cinq villas, dont ma première maison d’habitation. […] Aucun recours n’a été fait sur le permis durant le temps de purge ». Georges Lopez insiste : « C’est une promotion familiale, pas une spéculation ». Ainsi, il souhaite rencontrer les dirigeants de Core in Fronte en mairie.
Le projet « Les hauts de Borivoli » compte cinq villas, chacune évaluée à 1.5 million d’euros selon le cabinet de gestion qui les propose.