Les prix des logements ont continué à baisser. Le nombre de ventes chute de 17% sur un an, selon le bilan annuel des Notaires de France. Encore une fois, l'exception s'appelle Nice !
L'enquête des Notaires de France publiée ce 16 décembre, révèle que les prix des logements continuent à reculer dans la quasi-totalité des grandes villes. L'étude démontre comment il est possible d'acheter un bien avec une surface un petit peu plus grande avec les mêmes mensualités qu'avant.
Le nombre de transactions immobilières en 2023 s'élevait à 780 000 en France. "Une bonne année de transactions, c'était à la fin de l'année 2019, avant la crise sanitaire, où on considérait qu'on avait atteint un niveau très actif autour de 1 080 000 transactions. On est descendu de très haut", souligne ce lundi sur franceinfo Me Frédéric Violeau, notaire à Caen, chargé des statistiques immobilières nationales de Notaires de France.
Avec des remboursements de mensualités représentant un tiers de leurs revenus, les ménages peuvent ainsi acheter cette année un logement ancien de 77 m2 en moyenne en France, soit 3 m2 de plus que l'an passé.
Les 9 premiers mois de 2024 marquent l’arrêt de la période de baisse du pouvoir d’achat immobilier, débutée en 2021. Le gain par rapport à 2023 est estimé à 3 m² (soit +4% sur un an).
Pour 800 euros, vous avez...
Notaires de France calcule ainsi qu'une mensualité de 800 euros sur 20 ans permet de devenir propriétaire d'un appartement de :
- 111 m2 à Saint-Étienne,
- 12 m2 à Paris,
- 29 m2 à Lyon
- 41 m2 à Marseille comme à Toulouse.
Les plus forts reculs des prix sont enregistrés à Nantes et à Lyon, avec des baisses qui frôlent, voire dépassent les 9%.
Nice est la deuxième ville la plus chère de France derrière Paris, où le prix du mètre carré a très légèrement progressé cette année et voit le prix de son mètre carré légèrement progresser cette année (+0,1%).
Les plus forts reculs des prix sont enregistrés à Nantes et à Lyon, avec des baisses qui frôlent, voire dépassent les 9%.
"On est plutôt plus optimistes pour 2025 qu'on ne l'était en 2023", indique Me Frédéric Violeau. À défaut d'un rebond des transactions immobilières en 2025, "on espère en tout cas de la stabilité et un peu de visibilité, parce que les engagements immobiliers sont des engagements de long terme. Que les Français puissent s'orienter vers l'acquisition immobilière".