Campagne pour la présidence du Conseil Economique, Social, Culturel et Environnemental de la Corse. Cette instance consultative est composée de représentants de chefs d'entreprises, de salariés, d'associations et d'acteurs culturels. Deux personnes ont déjà fait acte de candidature.
Qui pour siéger au conseil économique, social, culturel et environnemental (CESC)? Mi-janvier, le préfet de Corse prendra un arrêté de composition listant les différents organismes partie prenante. Mais la campagne des îles a déjà commencé. Henri Franceschi brigue un troisième mandat.
Depuis 2015, le rôle de l’institution a évolué. « Le conseil est passé d’une quarantaine d’avis annuellement à 70 et plus de 130 en 2017. Souvent, les observations qui ont été faites sur les rapports ont été reprises en plénière de la collectivité et les rapports ont été modifiés, pas amendés, mais transformés et nos observations prises en compte », indique-t-il.
Contre-pouvoir
Le CESC s’est notamment illustré en 2008 en rendant un avis négatif sur le Padduc. C’est la seule fois que cet organisme consultatif discret s’affiche comme un contre-pouvoir. Il est composé d’individus de la société civile.
Il passe de 51 à 53 membres d’un commun accord avec la majorité territoriale sortante. À la demande du politique le conseil rend des avis. Mais il peut également s’autosaisir et faire des propositions. C’est ce que souhaite Paul Scaglia pour l’avenir qui est également candidat à la présidence. « La société civile qui est en prise avec le terrain, avec les difficultés, ou développe un certain nombre d’idées dans l’intérêt de la Corse, doit s’autosaisir d’un certain nombre de sujets. Et devenir une force de proposition pour amener sa réflexion au débat politique. Aujourd’hui ce n’est pas le cas », estime-t-il.
Il pourrait y avoir d’autres candidatures. Après la désignation des organismes membres, les syndicats, les organisations patronales et les associations nommeront leur représentant.
