Dans un communiqué, la Société Corse de Boissons (Socobo) précise qu'aucun produit de la marque Coca-Cola embouteillé sur son site de la région bastiaise n'est concerné par le rappel dont font l'objet plusieurs bouteilles et canettes du groupe en Europe, en raison d'un niveau de chlorate trop élevé.
À la suite d'un rappel massif de boissons confectionnées par le groupe Coca-Cola en Europe, la Société Corse de Boissons (Socobo) tient à "rassurer les clients et consommateurs" insulaires.
"Les produits revêtant les marques de The Coca-Cola Company fabriqués en France, et en particulier ceux produits sur le site historique de la Socobo en Corse depuis plus de 50 ans, ne sont absolument pas concernés par ce rappel", peut-on lire ce mercredi 29 janvier dans un communiqué de l'entreprise insulaire qui embouteille les sodas du groupe américain dans son usine située au sud de Bastia.
Lundi 27 janvier, l'embouteilleur européen de Coca-Cola en Belgique avait en effet rappelé plusieurs produits de la marque en raison d'une "teneur trop élevée en chlorate", un sous-produit du chlore. Ce rappel concernait des canettes et bouteilles en verre consignées de Coca-Cola, Sprite, Fanta, Fuze Tea, Minute Maid, Nalu, Royal Bliss et Tropico dans plusieurs pays européens.
"Au cours de tests de routine, la société Coca-Cola Europacific Partners a découvert que des boissons produites sur le site de Gand (en Belgique) présentaient des niveaux de chlorate qui ne répondaient pas aux standards de qualité", explique la Socobo, précisant que "seules deux références ont fait l’objet d’un rappel en France" :
- Canettes Fuze Tea Pêche 6x33cl (sous film plastique) portant le code de production 335 GE2
- Bouteilles Coca-Cola Sans Sucres 1L en verre consigné portant le code de production 337 GE1
D'après ce même communiqué, ces produits ont été retirés des entrepôts des clients en France après avoir été identifiés. "Conformément à l’évaluation d’experts indépendants, la probabilité d’un risque associé à ces produits est très faible", précise le texte, indiquant que "le reste de la gamme de boissons distribuée en France n’est pas concerné".