La réaction des autorités a-t-elle été suffisamment rapide après la mort d'un pédiatre d'une méningite à Bastia ?

Josette Risterucci, présidente de la conférence régionale de la santé de Corse, affirme qu'un nourrisson ayant été en contact avec le pédiatre décédé d'une méningite lundi 10 décembre serait sorti de l'hôpital mardi 11 sans avoir été prévenu de la maladie. Elle pourrait porter plainte.  

L'Agence régionale de santé (ARS) a-t-elle été trop lente à prévenir les patients en contact avec le pédiatre décédé lundi 10 décembre à l'hôpital de Bastia d'une méningite fulgurante ? Josette Risterucci, présidente de la conférence régionale de la santé en Corse, estime que oui. 
 
Selon elle, un nourrisson de quatre jours, ayant vu le médecin depuis décédé, serait sorti de l'hôpital mardi 11 décembre sans que sa famille ait été informée de la maladie alors que cette infection a risque épidémique doit être déclaré par l'ARS à tous les patients pouvant être concernés. Elle pourrait porter plainte contre l'hôpital et l'ARS. 


Les familles de 22 enfants rappelés par l'ARS


L'ARS affirme avoir rappelé tous les patients ayant pû être en contact avec le pédiatre soit 16 enfants en pédiatrie, 4 bébés en maternité, 1 nourrisson en néo-natalité et 1 enfant aux urgences pédiatriques.
L'agence régionale de santé aurait proposé un traitement prophylactique par antibiotique à tous les enfants concernés. Les patients auraient 10 jours pour se faire administrer le traitement selon Pascal Forcioli, directeur de l'hôpital de Bastia Falconaja. 
 

Une dizaine de personnes se sont présentées aux urgences de l'hôpital demandant à être traités. Le site Bastia Falconaja tient à rappeler que tous les patients ayant cotoyé le pédiatre ont été appelés et traités. En cas d'inquiétude persistante, les personnes peuvent se tourner vers leur médecin traitant.  
 

Dans un communiqué, l'Agence régionale de santé estimait mardi 11 décembre que "le méningocoque  B est un germe très fragile qui ne survit pas dans le milieu extérieur" et insistait sur le fait qu'il n'y avait pas lieu d'être alarmiste.

Du côté de l'hôpital, la médecine du travail a rencontré les 105 membres du personnel hospitalier ayant été en contact avec le praticien et décidé de traiter en prévention 72 d'entre eux ayant été en contact prolongé avec le pédiatre. 
Pascal Forcioli, directeur de l'hôpital estime que "la chaîne de décision a été respectée. Je comprends les inquiétudes mais tout s'est déroulé comme il le fallait". 
 
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