Se dirige-t-on vers une refonte des Républicains en Corse ? La question se pose, un de ses leaders régionaux, Laurent Marcangeli a décidé de quitter le parti.
Parti politique cherche nouveau leader. Cette semaine Laurent Marcangeli a annoncé son départ des Républicains (LR).
Le maire d'Ajaccio en désaccord avec Laurent Wauquiez, envisage de créer son propre mouvement local avec en ligne de mire, sans doute, les prochaines élections municipales.
Un départ qui affaiblit un peu plus les rangs insulaires des Républicains. Même s'il n'occupait aucune fonction au sein des fédérations corses, Laurent Marcangeli était considéré comme l'interlocuteur privilégié des instances nationales du parti.
Leardership
Qui pour le remplacer ? Son successeur à l'assemblée nationale Jean Jacques Ferrara seul député LR de Corse pourrait-il assumer ce leadership ?
Pour l'heure l'intéressé lui aussi en désaccord avec la ligne Wauquiez, ne s'avance pas. « C’est l’avenir qui nous le dira. Nous aurons le droit à des élections à l’automne prochain au sein de ce parti et puis nous verrons un petit peu […]
Il y a des gens qui sont très investis dans le parti. Il y a François-Xavier Ciccoli en Haute-Corse, il y a maintenant moi en Corse-du-Sud, il y a Valérie Bozzi qui est toujours inscrite au parti. Donc il y a plusieurs personnes qui peuvent prendre les rênes d’un parti », indique-t-il.
Pas sûr que les potentiels leaders aient intérêt à se bousculer au portillon. Soutenus par les républicains, Valerie Bozzi et son colistier François Xavier Ciccoli n'ont sollicité aucune investiture lors des dernières élections territoriales.
Fuite en avant ?
Quant aux autres, Stéphanie Grimaldi, Camille de Rocca Serra restent sur des revers politiques à titre individuels. Marcel Francisci ne détient plus aucun mandat hormis celui de président de la fédération de la Corse-du-Sud.
Quel avenir pour les rangs insulaires du parti, une refonte avec l'unification promise ces dernières années des deux fédérations ? Ou plutôt une fuite en avant ?
Certains cadres pourraient être tentés comme Laurent Marcangeli de se positionner en électrons libres. Un positionnement qu'a toujours adopté Jean-Martin Mondoloni, l'actuel leader de l'opposition à l'assemblée de Corse.