Nos journalistes, entourés de collègues de RCFM et Corse-Matin, apportent leur éclairage sur des élections municipales mouvementées, qui ont vu la victoire des nationalistes. Une victoire qui ne semblait pas acquise d'avance. Nous vous proposons de revoir l'intégralité de l'émission.
Dimanche 28 juin se déroulait en Corse le deuxième tour des élections municipales dans 21 communes, dont Bastia et Porto-Vecchio, deux des villes principales de l'île.
Deux villes remportées par les nationalistes.
Le 28 juin, Jean-Christophe Angelini est devenu maire de Porto-Vecchio.
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© Pascal Pochard-Casabianca / AFP
Jean-Christophe Angelini, opposant historique Camille de Rocca Serra et Georges Mela à Porto-Vecchio, et Pierre Savelli, maire sortant qui a acquis une vraie légimité avec cette première victoire en tête de liste.
Ce ne sont pas les seules victoires nationalistes lors de cette dernière élection.
Le mouvement, au pouvoir à la région, y a confirmé qu'il était devenu la principale force politique de l'île.
Pierre Savelli procède au dépouillement, sous les yeux de Gilles Simeoni, et de ses opposants
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© Viastella
Le plus dur reste à venir
Une force politique composé de plusieurs mouvances, qui ont eu du mal à dissimuler leurs désaccords, pour dire le moins, lors de la campagne.Et paradoxalement, la victoire du 28 juin vient avec son lot de chausse-trappes, au sein même du camp nationaliste.
Pierre Simonpoli, entouré d'Anne Chabanon (Corse-Matin), Patrick Vinciguerra (RCFM), et Jean-Vitus Albertini, de la rédaction de France 3 Corse, tentent de défricher les perspectives politiques que ce scrutin à ouvert.