Ce dimanche, la section corse de la Ligue des droits de l'Homme a renouvelé son soutien à un de ses responsables locaux André Paccou. En avril 2017 cinq personnes ont été condamnées pour insultes, injures et menaces à son encontre. L’une d’entre elles a fait appel.
La section corse de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) unie derrière André Paccou. En avril 2017, cinq personnes ont été condamnées pour insultes, injures et menaces contre ce responsable local de la LDH. Suite à l'appel de l'une d'entre elles, un nouveau procès se tiendra mercredi 24 octobre à Bastia.
« Ce n’est pas la société dans laquelle on veut vivre »
Ce dimanche matin, la LDH a redit son soutien à la victime avec un texte. « Il rappelle simplement les fondamentaux de la liberté d’expression. La liberté d’expression, ce n’est pas la liberté d’injurier, ni de menacer, ni de trainer dans la boue. Les personnes se rassemblent pour refuser la banalisation de cette violence et pour dire que ce n’est pas la société dans laquelle on veut vivre », indique Elsa Renaut, présidente de la LDH Corse.
Le document souligne qu’André Paccou est « victime d’une campagne haineuse depuis près de deux ans, ce sont des centaines d’injures et de menaces qui le visent. » Ce soutien est d’autant plus important pour la LDH au vu de l’actualité : l’approche d’une élection européenne, « où l’extrême droite tente d’exploiter la misère d’ici contre la misère d’ailleurs ». Et voit dans le travail d’André Paccou un « combat pour la fraternité ».