SNCM : examen des offres de reprise de la compagnie maritime

Le comité d'entreprise de la SNCM examine aujourd'hui les candidatures à la reprise de la compagnie maritime.

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Comité d’entreprise mercredi

"Je ne vois pas ce qui peut sortir, à part des projets non viables ou des repreneurs pas sérieux", a estimé Frédéric Alpozzo, leader de la CGT à la SNCM, évoquant un "appel d'offres à prédateurs".

Toutes ces offres restent en outre suspendues au verdict de Bruxelles sur la double condamnation de la SNCM à rembourser un peu plus de 400 millions d'euros d'aides publiques jugées indûment perçues par les instances européennes.

Les actionnaires actuels, au premier rang desquels le tandem Transdev/Veolia (66%) et l'État (25%), ont justement précipité la SNCM en redressement judiciaire pour effacer cette ardoise, avec l'espoir que la création d'une "discontinuité" économique suffisante permette l'effacement du passif.

5 offres de reprise

Ces offres émanent de la société américaine Baja Ferries, dirigée par le Français Daniel Berrebi, de l'armateur et ancien président du port de Marseille, Christian Garin, de l'homme d'affaire corse Patrick Rocca et de la société Attica. 

L'offre de M. Berrebi prévoit la reprise des quatre lignes de la délégation de service public (DSP) pour assurer la continuité territoriale avec la Corse, ainsi que les lignes desservant le Maghreb. Sous pavillon français, elle prévoit également le maintien de "750 à 800 emplois" en CDI, contre 1.500 aujourd'hui, "à la seule condition que les contrats de travail soient entièrement remis à plat", selon son entourage.

Christian Garin, de son côté, a déposé une offre de "reprise partielle des actifs" de la compagnie maritime, portant sur six de ses navires (sur huit), a-t-il déclaré lundi à l'AFP. Son offre prévoit la mise en place de deux sociétés distinctes, une dédiée à la continuité territoriale avec la Corse, et une autre aux activités en dehors de ce contrat de délégation de service public (DSP), notamment vers le Maghreb. Son projet prévoit le maintient de 900 salariés. 

"Dès que les conditions de pérennité de la DSP actuelle seront confirmées, nous envisageons de commander quatre nouveaux navires", a ajouté M. Garin.

De son côté, l'homme d'affaire corse Patrick Rocca avait déposé une lettre d'intention le 19 janvier dernier. Lundi, elle s'est transformée en offre concrète. Celle-ci prévoit dans une premier temps le maintien de 700 emplois, puis de 1.500 postes d'ici 2020 grâce à une remise à niveau de la flotte. 

Enfin, le groupe Attika, déjà propriétaire d'une compagnie maritime assurant des liaisons entre la Grèce et l'Italie a également effectué une offre. 

 

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