“Soulagement”, “délivrance” : les passagers bloqués en Corse pendant 24 heures “heureux de rentrer sur le continent”

Vendredi 4 octobre, un accord a été trouvé entre la collectivité de Corse et l’État sur la gestion des ports et aéroports de l’île. Un apaisement pour les centaines de passagers bloqués depuis 24 heures après un mouvement de grève dans l’ensemble des ports et aéroports de Corse.

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Les grilles du port d’Ajaccio s’ouvrent sous les applaudissements et les klaxons des passagers. Après 24 heures de blocage de l’ensemble infrastructures portuaires et aéroportuaires, c’est “le soulagement”. 

Vendredi 4 octobre, en fin d’après-midi, un accord a été trouvé entre la collectivité de Corse, la chambre de commerce et d’industrie et l’État quant à la gestion des ports et aéroports de l’île.  

Et les réactions sont unanimes. Au port de Bastia, Louis-Philippe parle de “délivrance”. S’il a été “surpris” que “le conflit ne dure qu’une journée”, il est “très content” de pouvoir rentrer sur le continent. “Ma fille et son ami avaient un travail à prendre lundi. Ils ont fini leurs études, c’est leur premier job”, livre-t-il.  

“Pouvoir aller travailler lundi” 

Même “gros soulagement” pour Déborah qui a passé la nuit dans sa voiture. “Je voyage seule, donc ça n’a pas été simple." Originaire de Vendée, elle reste compréhensive quant au mouvement social qui vient de se terminer. “Si les négociations leur ont permis d’obtenir quelque chose, c’est l’essentiel, sourit-elle. Mais bon, une nuit ça va, deux nuits ça aurait été un peu plus dur.” 

Clémentine, coincée à l’aéroport de Figari, reste dans “l’appréhension” malgré la reprise des traversées. “On ne sait pas vraiment comment ça va se passer parce que sur notre compagnie, il n’y avait qu’un vol ce matin à 8h50, explique la jeune femme. On espère que quelque chose sera mis en place pour ce soir, parce qu’on n’a plus de logement ni de véhicule. On espère un vol pour que l’on puisse rentrer à Beauvais ce soir ou qu’il y ait une solution pour que l’on puisse dormir en attendant d’avoir un vol pour rentrer et pouvoir aller travailler lundi.” 

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