Corsica Libera était en meeting mercredi soir au Palais des congrès d'Ajaccio. Jean-Guy Talamoni et ses colistiers ont appelé à l'union avec Femu a Corsica et indiqué qu'il "serait criminel de passer à côté d'une occasion de victoire pour le mouvement national et pour la Corse".
Plus de 300 personnes étaient réunis mercredi soir au Palais des congrés d'Ajaccio pour le meeting de Corsica Libera. Une forte mobilisation des militants du mouvement nationaliste pour la dernière ligne droite avant le 1er tour des élections territoriales. De nombreux appels ont été lancés en faveur de l'Union avec Femu a Corsica, la liste de Gilles Simeoni.
"Pour nous, il serait criminel de passer à côté d'une occasion de victoire pour le mouvement national et pour la Corse. Nous l'avons dit et nous le répétons. Pour l'instant, les réponses que nous avons eu de l'autre courant du nationalisme ne nous conviennent pas tout à fait puisqu'elles ne sont pas très claires" déclare Jean-Guy Talamoni.
La corsisation des emplois, la lutte contre les trusts et la paupérisation ont été évoquées au volet économique. Autre axe fort : la solidarité envers les recherchés et les prisonniers politiques. Les huit colistiers de Jean-Guy Talamoni ont rendu un hommage appuyé à Pierre Paoli, 51ème sur la liste et incarcéré à Nanterre.
Jean-Guy Talamoni s'est également prononcer sur la question de l'immigration. "Pour nous, la tolérance religieuse sur la terre de Paoli ne peut pas être remise en question et surtout pas par ces groupuscules qui s'agitent autour du Front National aujourd'hui pour chercher à récupérer quelques voix. Il faut leur dire qu'ils sont bienvenus, qu'on ne leur demande pas de renoncer à ce qu'ils sont mais qu'ils ne nous demandent pas de renoncer à ce que nous sommes collectivement. C'est à dire, un peuple sur sa terre avec sa culture" indique le chef de file du mouvement.
Corsica Libera a appelé à une forte mobilisation au premier tour pour peser dans le cadre d'une union nationaliste.